Le 20 mars 2003, par Gérard Gouttard dans Scrabble scolaire
14 ème Championnat de SCRABBLE pour les moins de 18 ans
Les superbes bâtiments de MONGRE à Villefranche sur Saône nous ont pour la troisième fois ouvert leurs portes pour accueillir le 14 ème Championnat régional de Scrabble des moins de 18 ans. 51 inscrits mais 49 présents ; de plus 4 poussins caladois s’ étaient installés au fond de la salle pour jouer la partie.
11 clubs du Lyonnais nous ont envoyé des joueurs Les uns sont venus par la route ; les autres en car. Celui-ci , parti du Chambon- Feugerolles a pris des jeunes à Vourles , Pierre-Bénite et Clemenceau .
A 11h10, joueurs et arbitres sont prêts pour les 10 coups prévus. 4tirages vont faire découvrir des mots peu fréquents : 3 solos de l’ordinateur CARABES(mais Quentin et Violette ont trouvé le sous-top CABRATES ) ECOTONES, NOUMENAL ; PRAXIS solo de Nicolas Bonnamour. 21 joueurs sont à plus de 50% .
Après un pique-nique dans le parc ou dans une salle, la température étant plutôt fraîche, tout le monde est prêt pour la partie complète de l‘après – midi. 22 coups pour un top de 814 points. Nicolas et Quentin se partagent les solos ; le premier avec TRACLET au 8 ème coup, DIGESTS au 15 ème, DEPOINTEZ au 16 ème et FOEHN au 20 ème. Le second avec le sous top PICOLO au 7 ème et le très joli OKA au 15 ème.
Nicolas s’offre donc un résultat de 838 points !
Pendant que Loïc termine le classement final, les enfants prennent un goûter bien mérité.
Chaque responsable de club reçoit un jeu de Scrabble offert par le Comité, pour la promotion du Scrabble pour les jeunes.
Le podium est :
1 er J Nicolas BONNAMOUR 2 ème J Quentin BOUSSAERT 3 ème J Violette HARNOIS
1 er C Loïc ESTEVE 2 ème C Aurélie SIVIGNON 3 ème C Meera MURALI-MOHAN
1 er B Lucille BOIRON 2 ème B Damien ESTEVE 3 ème B Nidaa BOTMI
1er P Tiphaine BOIRON 2 ème P Meena MURALI-MOHAN 3 ème P Vincent FLORIOT.
Loïc prend des photos ; Simone appelle les qualifiés pour le Championnat de France.
A 16h 30, tout est terminé ; le car pourra repartir, un peu trop tôt toutefois car le groupe de Clémenceau a failli être oublié…. Oubli vite réparé.
Chacun est reparti content de sa journée ; s’il était déjà accro de Scrabble, il sera dorénavant DINGUE de SCRABBLE grâce à l’autocollant offert par le Comité.
Un grand merci à tous ceux qui nous ont aidés :les parents ramasseurs , Hélène TEPFER et J.L.BLANC ramasseurs et teneurs de tableaux ;les arbitres G.et J. BOIRON , Sylvie COUTURIER , Christine DARBON , Jean GELINEAU , Martine SIVIGNON , Christophe VITTORE , Françoise WIDEMANN et Loïc BEAUCHEMIN grand responsable du classement .
Merci à Carole TROLLEY de PREVAUX qui nous a accueillis avec sa gentillesse habituelle
Simone Martin-Landivier
Jeudi 13 mars 2003 21 heures 30.
Emmanuel Courdioux m'apprend une triste nouvelle.
Le décès survenu le 12 mars 2003 de
Monsieur Poyet
époux de Madame Poyet, Présidente du Club de Vaugneray,
à la suite d'une très longue maladie.
Le Bureau et tous les joueurs du Comité du Lyonnais
présentent leurs plus sincères condoléances
à Madame Poyet et sa Famille
et leur souhaitent beaucoup de courage dans cette épreuve difficile.
Le Président du Comité
Pierre Destrédjian
Festival de Cannes du 10 au 16 mars 2003
Nos Lyonnais à Cannes, exceptés quelques-uns, étaient en petite forme ; il faut dire que le niveau était très élevé. On commence avec la Coupe de la Fédération où Georgette André réalise un exploit en terminant 15e. Olivier Morlot lui, prend une très belle 21e place. On trouve ensuite Alice Béroujon 32e, Michel Chilli 43e, Eva Norbert 44e
, Annie Schmitt 51e, Mireille Bonnardel 54e et Régine Boursivat 82e. Puis viennent les parties en paires avec une très belle 25e place pour Denise Castelbou associée à Andrée Seux. La famille Martinet termine 33e et la famille Fertier 39e. Marie-Agnès Fréour et Jeanne Mankiewicz sont 40e et la famille Chadès 58e. En parties originales, c’est Jean Fertier qui réussit le mieux avec une très belle 61e place devant Roger martinet 69e, Mathé Feuillette 75e et Denise Castelbou 103e.
La Coupe de Cannes est l’épreuve reine de ce Festival et voit s’affronter les meilleurs joueurs dont beaucoup venus de différentes parties du monde : 739 participants dont 51 de première série ! Côté Lyonnais, c’est Rémy Poulat qui va réaliser l’exploit, tout d’abord en terminant la seconde partie à moins 1, c’est à dire dans les dix premiers en compagnie des supers séries et ensuite en se classant 37e de l’épreuve. Matthieu Colonna finit 69e, Jean Fertier, premier Diamant est 84e, Roger martinet 132e, Christiane Will 145e et Bertrand Belouineau 152e.
Ils s’aiment…
Déjà l’année dernière à la même époque, lors du Festival de cannes, on les avaient remarqués. Il venait souvent lui rendre visite à sa table pour lui prodiguer ses encouragements. Il lui parlait et ça la faisait rire. Elle le regardait de ses grands yeux brillants et suivait ses déplacements du regard. A la fin des parties, il venait l’aider à ranger ses lettres et chaque fois que leurs doigts s’effleuraient, ils rougissaient. Ce contact furtif était un moment de bonheur incommensurable ; lui s’attardait quelques secondes supplémentaires contre son doigt qu’elle ne retirait pas tout de suite et ce contact les bouleversait car cela représentait un interdit ; cette seconde supplémentaire était ressentie comme un geste osé et déplacé et faisait battre leurs cœurs. Elle rougissait, prenait conscience de son laisser-aller et quittait prestement ce contact comme si on l’avait surprise en flagrant délit de perversion. A Vichy, leurs rapports avaient quelque peu évolué puisque ils n’hésitaient pas à se tenir la main. Avec l’une, ils rangeaient leurs lettres, avec l’autre, ils se caressaient délicatement mais ça ne durait jamais bien longtemps. Elle retirait sa main bien vite dès que quelqu’un passait à proximité. A Aix-les-Bains leurs sentiments étaient plus visibles : lorsqu’il venait la voir, il lui faisait une bise appuyée sur la joue. Elle rougissait toujours mais se cachait moins. Bien qu’il ne se soit rien passé entre eux, c’était quelque chose d’acquis et l’entourage qui n’était pas dupe les encourageait plus où moins ouvertement. Ils n’étaient pas de la même région, ils n’étaient pas de première jeunesse mais ils se comportaient comme des adolescents gauches et timides.
Là, on les perd de vue jusqu’à Cannes cette année où ils sont arrivés dans la salle de jeu main dans la main. Ils se regardaient amoureusement. Que s’était-il passé entre Aix et cannes ? Ils s’étaient revus probablement ! On peut même imaginer leurs déplacements, leurs rendez-vous peu évidents du fait de leur éloignement géographique, leurs dîners en tête-à-tête, leurs coups de téléphone réguliers, leurs week-ends en amoureux…
Et puis maintenant ils sont à Cannes et lorsqu’ils ont fini de jouer il lui range toujours ses lettres, l’embrasse toujours tendrement mais maintenant ils ne se cachent plus et, quand ils quittent la salle, les gens s’écartent sur leur passage, certains parlent à voix basse, d’autres leur sourient, il y en a qui les critiquent, d'autres au contraire les envient, il y a ceux qui les trouvent trop ceci ou trop cela, d'autres qui disent : « je le savais »! On les salue prestement comme pour ne pas les déranger, ils s’aiment…
Gérard Gouttard