Le 24 avril 2005, par Gérard Gouttard dans Compte-rendu de tournoi
240 participants ! Record battu ! La salle des fêtes de Péronnas a fait le plein cette année pour son 11ème Tournoi Homologable. Six première série ont fait le déplacement pour ce Tournoi qui se déroule toujours un samedi. Thérèse Costes nous accueille avec sa gentillesse et son enthousiasme habituel. Elle veille à ce que tout le monde soit satisfait « est-ce que pour le chauffage vous êtes bien ? », « Sur les tables on a disposé des petits pots de fleurs, ce sont des pensées afin que vos neurones soient bien activés ! » C’est Thérèse et on l’aime comme ça d’autant plus qu’elle est parfaitement secondée pour l’arbitrage en particulier par Greg, Loïc, le super-formateur Christian et tous les autres qui, dans l’ombre, oeuvrent à la réussite de ce tournoi.
Thérèse tire la première partie riche de 6 scrabbles : VAINQUES, REGENTS, NOUERAS, ETRAVES, ADULIEZ et le plus difficile ANTITOUT qui fera la sélection. La partie totalisera 21 coups et 994 points. C’est Pierre-Claude Singer qui gagne devant Frank Delol et l’inattendu Jean-Yves Chassagneux.
La deuxième partie voit officier Christian Lavert. Elle comportera 5 scrabbles : FESTONS, PELLERAI pas si facile, BADERAI (il fallait mettre un B à AVEUX), cOCAIER qui sera un solo de Frédéric Bartier du Club de Besançon et qui gagnait un point sur OCRErAI et SINISER. Ajoutez quelques coups difficiles comme WADING, HAUYNE, REEMIS, POLY et CANENT tout en collante et vous aurez une sélection naturelle qui tirera les meilleurs vers le haut. 20 coups et 944 points pour voir la victoire de Gérard Boccon devant Pierre-Claude Singer et Rémy Poulat.
La troisième manche est l’œuvre de Gregory Morel. Ce sera la plus longue : 25 coups et 858 points et une succession de petits scores qui font murmurer et grogner les plus impatients. 2 scrabbles seulement : PAVANERA et ENJOUES mais des mots difficiles comme MAHDI, ATELLANE, PTOSE, GIFTS, OUZO, KOALA … C’est encore Pierre-Claude Singer qui l’emporte devant Gérard Boccon ex æquo avec Nicolas Bonnamour.
Au final c’est Pierre-Claude Singer qui triomphe devant Gérard Boccon et Rémy Poulat. A la quatrième place on trouve le premier N2 Joël Arnollet. La première N3 réalise une performance exceptionnelle en prenant une très belle 7ème place il s’agit de Bernadette Beauchemin. Le premier 4A c’est Jean Stieber qui termine 10ème et le premier 4B c’est Bernard Bussy qui finit 29ème. Annie Gourbière (63ème) gagne la Coupe des N5A et Annie Fayard (98ème) celle des 5B. En 6ème série c’est Denise Lestra (88ème) qui vainc en 6A et Gabrielle Serrero (147ème) en 6B. Bruno Cornouiller (131ème) est pratiquement intouchable en 7ème série et c’est Meera Murali-Mohan (179ème) en Junior et Roger Martinet (8ème) en Vermeil qui complètent le podium. Les magnifiques coupes, couleur or, sont remises par l’adjointe au maire Danièle Morel, dépêchée pour l’occasion.
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BR> Gérard Boccon remporte le Grand Prix devant Rémy Poulat et Nicolas Bonnamour.
Avant le départ des derniers retardataires et des derniers récipiendaires on dresse les tables pour un apéritif sympathique et, sous les embrassades et les congratulations, organisateurs et joueurs se séparent en se donnant rendez-vous à l’année prochaine puisque maintenant le T.H. de Péronnas est devenu une institution !
Sylvain Gaubert a tenu bien sûr à s’exprimer. Tout d’abord j’ai pensé qu’il allait critiquer la troisième partie longue et laborieuse mais il m’a dit : « lorsqu’on joue au scrabble on doit accepter tous les tirages quels qu’ils soient ! On n'a jamais vu se plaindre un 1ère série parce qu’un arbitre tirait trois O ou trois U, donc il faut que les joueurs se mettent une fois pour toute dans la tête que le scrabble c’est ça, des tirages plus ou moins favorables qu’il faut accepter ! »
Il a également ajouté quelques mots sur la présidente de Péronnas et il m’a dit : « j’aime bien Thérèse, il faudrait qu’il y en ait beaucoup plus comme elle dans le monde du scrabble ! En plus je ne peux même pas la taquiner, elle a un sens de l’humour encore plus acéré que moi ! Je me rappelle d’ailleurs une anecdote où, avec son chapeau, je l’avais comparée à Madame de Fontenay, elle m’avait dérouté en disant qu’elle avait apprécié et que mon rôle c’était justement de grossir le trait en brocardant (gentiment) les personnes responsables.
Elle avait tout compris ! »