Vive la Saint-Valentin

Le 17 février 2004, par Gérard Gouttard dans Compte-rendu de tournoi
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Vive la Saint-Valentin



Déjà la veille, vendredi 13, je m’étais enrhumée avec la clim de la salle de jeu, j’avais passé une très mauvaise nuit, toussant sans discontinuer. Au matin du 14 j’étais tout de même prête à passer une bonne journée, n’étions nous pas la Saint-valentin ? J’attaque donc la première partie des originales à la table 372, au deuxième et au troisième coup je reçois un papier de l’arbitre qui me signale que mes deux scrabbles sont implaçables et me colle deux zéros. J’avais beau vérifier et revérifier, tout me semblait correct. J’étais très perturbée tout au long de la partie pour m’entendre dire à la fin de celle-ci que l’arbitre s’était trompé et que finalement on me rendait mes points. Bon ! Ca commençait bien ! L’après-midi, en arrivant au Palais je consulte mon classement et là, stupéfaction, je me retrouve 538ème et bonne dernière. Pourtant il me semblait n’avoir pas trop mal joué ! Fort heureusement, grâce à Jacques Lachkar qui a compris tout de suite qu’au lieu de mon score c’était le numéro de table qu’on avait validé tout est rentré dans l’ordre ; enfin quand je dis dans l’ordre, je parle du score parce qu’imaginez-vous que la place 538 se trouve juste devant le passage des joueurs, je ne vous explique pas les réflexions, certains n’osaient pas venir me voir, d’autres parlaient à voix basses, certains disaient : « elle est malade ? » Je tentais d’expliquer à ceux qui s’étonnaient et prenaient des mines contrites que c’était une erreur et qu’en réalité j’étais 183ème ; bref, j’étais au purgatoire sans l’avoir vraiment mérité ! Premier coup de la deuxième partie avec un scrabble « ABDOMEN » que je vois en catastrophe. Toute tremblante je fais mon papier entre les deux sonneries sans mettre de score et lorsque la petite ramasseuse passe j’ai le papier en l’air mais du coup j’en ai pris deux et je n’arrive pas à les décoller. En tremblant j’y parviens enfin après quelques secondes et je donne enfin mon ticket. Deux tours plus tard je reçois un avertissement avec ces deux mots : « temps dépassé ». Je ne comprends pas, les gens autour d

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e moi sont témoins, je n’ai absolument pas triché, j’ai simplement fait attendre quelques secondes la gamine en essayant de décoller mes papiers. A la fin j’ai bien essayé de m’expliquer avec l’arbitre qui n’a rien voulu savoir. J’ai contacté un responsable qui m’a dit : « si la ramasseuse vous a prit votre papier, elle doit vous compter le mot ! » Je suis retournée voir l’arbitre qui m’a simplement dit : « c’est votre parole contre la mienne ! » Résultat et paradoxalement je me suis retrouvée avec mon abdomen au fond de la gorge et 70 points en moins. A la dernière partie j’étais de plus en plus enrhumée et, sur un scrabble que j’avais trouvé tout de suite, j’ai posé mon billet pour me moucher et lorsque le ramasseur est passé je me suis trompée de ticket je lui ai donné un papier vierge. Ce scrabble c’était : « EMOUCHAIS ». J’ai enfin pris la direction de mon hôtel, en passant je voulais vérifier si ma voiture était toujours là, quelle ne fut pas ma stupéfaction de constater que j’avais une contravention alors qu’apparemment j’étais sur une place non payante. Je n’étais pas loin du commissariat, je m’y suis donc rendue, on m’a bien accueillie, on m’a écoutée, on m’a dit qu’il fallait que j’écrive, j’ai argumenté fort de mon bon droit, on m’a dit qu’il fallait que j’écrive, j’ai demandé un responsable, on m’a dit qu’il fallait que j’écrive. « Si je comprends bien je rentre dans le labyrinthe de l’administration, alors ou vais-je trouver le fil d'Ariane ? » ai-je rétorqué quelque peu agacée. « Je ne connais pas le fils d’Ariane, m’a-t-on répondu, mais de toute façon, si vous le voyez, dites-lui qu'il faut qu'il écrive aussi !» Harassée, épuisée, fourbue, je suis rentrée à mon hôtel. J’entendais l’eau couler dans la salle de bains, mon ami prenait une douche. Du regard, j’ai cherché vainement le petit bouquet traditionnel et c’est alors qu’à travers la porte j’ai entendu : « c’est à cette heure-ci que tu rentres ? » décidément il y a des jours comme ça ou rien ne va !

Vive la saint-Valentin !

P.c.c : Gérard Gouttard

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